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Quand il ne resta rien
qu’estive et pâturages
quand tous furent bien contraints
de fuir là le naufrage,
la fille la plus sage
leur fit un peu de place,
imposant son partage
des temps et des espaces.Les gueux firent des bergers
soumis à leur milieu,
déjà habitués
à vivre de bien peu ;
S’étant sentis avant
frêles et vulnérables,
ils veillent bêtes et enfants,
et deviennent vénérables.Les prêtres, les ingénieurs
eurent du mal à quitter
le gâchis effréné,
de leurs vies antérieures.
Ils se plaignent tout le temps
pleurant sur leur misère,
mais ne savent rien faire
dans cet environnement.Heureusement que leurs mômes
vivant de chaque instant,
prélèvent le minimum
des besoins du moment.
Ces beaux enfants, dans l’onde
de l’herbe à gambader,
se glissant dans un monde
aimé et respecté.
« Trois beaux brins de filles » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA 4.0. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.
2014 – Villeurbanne, France
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« Three Girls, Three Smiles! » by Prato via Flickr
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