(Notes de Lecture)
Forme du passé pour déclaration moderne, ces sonnets ne sont pas strictement des sonnets.
De tableau en tableau, l’émerveillement jaillit de toute part et le mot dépeint l’irrépressible bouillonnement de la vie.
Aussi, la rime s’oublie parfois en assonance, et les vers prennent autant de pieds que nécessaire.
Reste le 2×4+2×3, reste le lyrisme de l’auteur, reste l’esprit de poésie.
Ainsi commence le voyage :
Extrait :
I
Je dédie cette vie véritable
Au double que l’amour seul reconnaît
Lui qui fidèlement m’accompagne
Avant de se confondre en moi à jamais.
Or de ce garçon il ne voulait jamais parler
Comme par honte de sa grâce native.
Il lui souriait dans les regards étonnés,
Mais il fermait les yeux avec mépris.
Pardonnez le trouble et la souffrance
Qui pourront naître de la vision redoutable
Du monde réel, dont il m’est seul garant.
C’est lui pourtant qui m’entraînant
Sacrifia mes angoisses à la beauté
Et m’enseigna le prix de mon attente.
© Germont – ed. La Coopérative
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