Archives de catégorie : série Instant d’Après

inspirée de poèmes non francophones, respectant le rythme, rimée, tentant de se glisser dans le texte malgré le français. Ne peut éviter quelques contorsions de langue, ni quelques élisions osées.

Cupidon douillet. Chanson

The Wounded Cupid. Song

By Anacreon
Translated by Robert Herrick

Cupid as he lay among
Roses, by a Bee was stung.
Whereupon in anger flying
To his Mother, said thus crying;

Help! O help! your Boy’s a dying.
And why, my pretty Lad, said she?
Then blubbering, replied he,
A winged Snake has bitten me,
Which Country people call a Bee.

At which she smil’d; then with her hairs
And kisses drying up his tears:
Alas! said she, my Wag! if this
Such a pernicious torment is:

Come tell me then, how great’s the smart
Of those, thou woundest with thy Dart!

Public Domain Robert Herrick
The Wounded Cupid. Song
By Anacreon
Translated by Robert Herrick
https://en.wikisource.org/wiki/The_Hesperides_%26_Noble_Numbers/Hesperides/The_Wounded_Cupid._Song

Cupidon douillet. Chanson

Cupidon, sous une treille
fut piqué par une abeille.
Pris d’une poussée de colère
il dit, en pleurs, à sa mère :

« Ton fils, Au secours ! Il s’éteint ! »
« Et pourquoi donc, mon chérubin ? »
Alors, fondant en larmes, il geint :
« Un monstre ailé, ici nommé
‘abeille’, m’a tantôt transpercé. »

Elle sourit ; puis, larmes séchées
par ses cheveux, par ses baisers :
« Hélas ! » dit-elle, « Mon facétieux !
Si ton tourment est bien fâcheux :

quelle élégance, dis-moi, tu prêches,
pour qui tu touches de ta flèche ? »

2020 Villeurbanne, France


CC BY-NC-SA.eu« Cupidon douillet. Chanson » de Laurent QUIQUEREZ d’après Robert Herrick est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
L’original est disponible à https://www.laurentquiquerez.fr/blog/2021/05/16/cupidon-douillet-chanson/
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://www.laurentquiquerez.fr/2014/01/information-licence-et-contrats-annexes/.

Noter cette poésie : 1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (Pas encore de note)
Loading...

Broken Arrowed Heart by bixentro CC-BY
https://www.flickr.com/photos/82947612@N00/421383274

Psaume ou Hymne pour les Grâces

I
A Psalm Or Hymn To The Graces

Glory be to the Graces!
That do in public places
Drive thence whate’er encumbers
The list’ning to my numbers.

Honour be to the Graces!
Who do with sweet embraces,
Show they are well contented
With what I have invented.

Worship be to the Graces!
Who do from sour faces,
And lungs that would infect me,
For evermore protect me.

Robert Herrick
A Psalm Or Hymn To The Grace

in Hesperides
or THE WORKS
both HUMANE & DIVINE
of Robert Herrick
Public Domain
L’original est disponible ici et le texte .

.
Psaume ou Hymne pour les Grâces

Que Gloire couvre les Grâces !
Qui soulagent, sur la place
publique, les tristes desseins
des données qui font destin.

Que l’honneur couvre les Grâces !
Qui, tout en douceur, m’embrassent,
Montrant leur satisfaction
À toutes mes inventions.

Pleine dévotion pour les Grâces !
Qui me protègent des faces
aigries et des, toujours,
Poumons infectieux autour.

Licence Creative Commons
« Psaume ou Hymne pour les Grâces » de Laurent QUIQUEREZ d’après Robert Herrick est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

2020 – Villeurbanne, France

Noter cette poésie : 1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (Pas encore de note)
Loading...

Three Graces« Three Graces » by Valentina Trimani is licensed under CC BY-NC-ND 4.0

Plaide pour moi

I
Plead for me

Oh, thy bright eyes must answer now,
When Reason, with a scornful brow,
Is mocking at my overthrow!
Oh, thy sweet tongue must plead for me
And tell, why I have chosen thee!

Stern Reason is to judgement come,
Arrayed in all her forms of gloom:
Wilt thou, my advocate, be dumb?
No, radiant angel, speak and say,
Why I did cast the world away.

Why I have persevered to shun
The common paths that others run,
And on a strange road journeyed on,
Heedless, alike, of wealth and power—
Of glory’s wreath and pleasure’s flower.

These, once, indeed, seemed Beings Divine;
And they, perchance, heard vows of mine,
And saw my offerings on their shrine;
But, careless gifts are seldom prized,
And mine were worthily despised.

So, with a ready heart, I swore
To seek their altar-stone no more;
And gave my spirit to adore
Thee, ever-present, phantom thing;
My slave, my comrade, and my king.

A slave, because I rule thee still;
Incline thee to my changeful will,
And make thy influence good or ill:
A comrade, for by day and night
Thou art my intimate delight,—

My darling pain that wounds and sears
And wrings a blessing out from tears
By deadening me to earthly cares;
And yet, a king, though Prudence well
Have taught thy subject to rebel.

And am I wrong to worship, where
Faith cannot doubt, nor hope despair,
Since my own soul can grant my prayer?
Speak, God of visions, plead for me,
And tell why I have chosen thee!

Emily Brontë
Plead for Me
in Poems by Currer, Ellis, and Acton Bell (1846)
Public Domain
L’original est disponible ici .

.
Plaide pour moi

Tes yeux brillants, quand Raison fronce
les sourcils et par là dénonce
ma reddition, doivent réponse !
Que ta langue douce plaide pour moi,
et proclame haut mon choix pour toi !

Face au jugement de Raison brute,
pétri de sa rigide quête,
mon avocate, seras-tu muette ?
Non, ange irradiante, plaide et gronde
le pourquoi je rejette le monde.

Hors des sentiers, je persévère
à fuir le chemin des pauvres hères,
je trace une route singulière ;
délaissant, comme luxe et pouvoir,
fleurs des plaisirs, lauriers de gloire.

Ceux qui semblaient Divins, un soir
entendirent mes vœux par hasard,
virent mes offrandes au sanctuaire ;
mais les dons nonchalants sont vains
et le mépris frappa les miens.

Je fis serment : je délaissai
la pierre d’autel, te consacrai
mon esprit, car mon cœur fut prêt ;
Toi, immanente en mes veines
mon esclave, ma compagne et reine.

Esclave, parce que je te mène ;
pour chaque vœu, j’exige ton amen,
te rendant soit bonne soit malsaine.
Compagne de mes jours et mes nuits,
tu es délice en moi enfoui.

Douleur chérie, qui brûle et lasse,
et extrait, des larmes, une grâce,
soulagée par des tâches basses ;
Maintenant reine, bien que Prudence
m’ait faite sujette qui brave et tance.

Suis-je égarée à me complaire
dans une foi de charbonnière,
tant que mon âme comble ma prière ?
Déesse des visions, plaide pour moi
et proclame haut mon choix pour toi !

Licence Creative Commons
« Plaide pour moi » de Laurent QUIQUEREZ d’après Emily Brontë est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

2019 – Villeurbanne, France

Noter cette poésie : 1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (Pas encore de note)
Loading...

'Paint the pain' serie by Avita Flit CC BY-NC-ND 4.0
Creative Commons CC-BY-NC-ND
‘Paint the pain’ serie by Avita Flit via Behance

Pas d’bière, pas d’travail

No Beer, No Work

The shades of night was fallin’ slow
As through New York a guy did go
And nail on ev’ry barroom door
A card that this here motter bore:
“No beer, no work.”

His brow was sad, his mouth was dry;
It was the first day of July,
And where, all parched and scorched it hung,
These words was stenciled on his tongue:
“No beer, no work.”

“Oh, stay,” the maiden said, “and sup
This malted milk from this here cup.”
A shudder passed through that there guy,
But with a moan he made reply:
“No beer, no work.”

At break of day, as through the town
The milkman put milk bottles down,
Onto one stoop a sort of snore
Was heard, and then was heard no more,
“No beer, no work.”

The poor old guy plumb dead was found
And planted in the buryin’ ground,
Still graspin’ in his hand of ice
Them placards with this sad device:
“No beer, no work.”

Ellis Parker Butler
No Beer, No Work
Public Domain
L’original est disponible ici .

Pas d’bière, pas d’travail

Les ombres doucement étirées
dans New York, un type hagard
grattait à chaque porte de bar ;
Un affichage l’a contrarié :
« Pas de bière, pas de travail ».

La mine triste, et la bouche sèche ,
en ce premier jour de juillet,
sur ses muqueuses chargées
et rêches,
ces mots à sa langue pendaient :
« Pas de bière, pas de travail ».

« Reste avec moi », dit la fille, « et bois
une tasse de lait doux et brûlant ».
Un frisson parcourut le gars ;
mais il répondit en grognant :
« Pas de bière, pas de travail ».

En ville, au tout petit matin,
facteur et laitier s’enchaînant,
sur un perron, un ronflement
fut entendu, puis s’est éteint,
« Pas de bière, pas de travail ».

Le pauvre vieux retrouvé mort
fut inhumé non sans ambages,
car sa main gelée serrait fort
ces panneaux au triste présage :
« Pas de bière, pas de travail ».

Licence Creative Commons
« Pas d’bière, pas d’travail » de Laurent QUIQUEREZ d’après Ellis Parker Butler est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

2019 – Villeurbanne, France

Noter cette poésie : 1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (Pas encore de note)
Loading...

Diogenes by jaci XIII via Flickr CC BY-NC-SA
Creative Commons CC-BY-NC-SA
« Diogenes » by jaci XIII via Flickr d’après Jean-Léon Gérôme: Diogenes via Wikimedia

À la confess’

A Selfe Accuser

Your mistris, that you follow whores,

[ still taxeth you:

‘Tis strange that she should thus confesse it,

[ though’it be true.

John Donne
A Selfe Accuser
Source:
Donne, John. « Epigrams. » Poems of John Donne. Vol II.
E. K. Chambers, Editor. London: Lawrence & Bullen, 1896.
Public Domain
L’original est disponible à WikiSource.

À la confess’

Ta maîtresse t’accuse de

[ courir les chaudasses :

Par cette confession,

[ parmi elles se classe.

Licence Creative Commons CC-BY-NC-SA
« À la confess’ » de Laurent QUIQUEREZ, Instant d’après John Donne est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA 4.0. En savoir plus sur les nombreux droits et les quelques devoirs.

2012-2013 – Villeurbanne, France

Noter cette poésie : 1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (Pas encore de note)
Loading...


"Kinky Ancestors" by Motor-Head via Flickr CC-BY-NC-SA
CC by-nc-sa.eu « Kinky Ancestors » by Motor-Head
via Flickr

Fichier texte éditable: TbD
Fichier PDF: TbD

Fort-e, je tiens, bien que souffrant

XV – Strong I stand, though I have borne

Strong I stand, though I have borne
Anger, hate, and bitter scorn;
Strong I stand, and laugh to see
How mankind have fought with me.

Shade of history, I condemn
All the puny ways of men;
Free my heart, my spirit free,
Beckon, and I’ll follow thee.

False and foolish mortal know,
If you scorn the world’s disdain,
Your mean soul is far below
Other worms, however vain.

Thing of Dust, with boundless pride,
Dare you ask me for a guide?
With the humble I will be;
Haughty men are naught to me.

November 1837.
Emily Brontë
Strong I stand, though I have borne
PRIVATELY PRINTED POEMS
Public Domain
L’original est disponible à WikiSource (work in progress).

Fort-e, je tiens, bien que souffrant

Fort-e, je tiens, bien que portant
colère aigre, haine dérisoire ;
fort-e, je tiens, me ris de voir
cet humain si éprouvant.

Ombre de l’histoire, je dédaigne
toutes les bassesses humaines ;
l’esprit, mon cœur, libérai :
appelle, et je te suivrai.

Menteur et couard, mortel sache,
si tu restes sourd au dédain,
ton âme vile ne se détache
de vers grouillants, eux-mêmes vains.

Grain de sable, trop orgueilleux
pour dire : « tu me guiderais ? » ;
avec les humbles, je serai :
je néglige les prétentieux.

Licence Creative Commons
« Fort-e, je tiens, bien que souffrant » de Laurent QUIQUEREZ d’après Emily Brontë est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

2016 – Villeurbanne, France

Noter cette poésie : 1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (Pas encore de note)
Loading...

Strong by Steve Nickodemski via Flickr CC BY-NC
Creative Commons CC-BY
« Strong » by Steve Nickodemski via Flickr

Fichier texte éditable : poesie_bronte_forte_lq_barkentina
Fichier PDF : poesie_bronte_forte_lq_barkentina

La femme de liège

Une femme comme une fée
m’a fait la profonde élégance
au beau milieu d’une assemblée
de m’offrir une révérence.

Les oiseaux d’arrière-saison
faisaient des leurs malgré la pluie
et prise par saine passion
elle osa dire « j’ai envie ».

Sans dire plus d’un mot magique,
un jour en chambre de mes peurs,
elle vint apaiser ma panique
sans ombre pour d’autres bonheurs.

C’était une femme de liège
sur l’onde entre l’eau et le vent
qui ne se prend à aucun piège,
juste flottant sur le courant.

Et dans les limbes de la nuit
depuis lors, quand je souhaite écrire,
Ah ! femme mûre, à l’envi,
Ah ! à l’envi, je te désire.

Licence Creative Commons
« La femme de liège » de Laurent QUIQUEREZ, d’après « Le garçon de Liège » de Louise de Vilmorin, est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les droits et les devoirs.

2014-2015 – Villeurbanne, France

+1 by . Entrer dans le rêve via Flickr CC-BY-NC-SA
CC-BY
« +1 » by . Entrer dans le rêve via Flickr

Noter cette poésie : 1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (Pas encore de note)
Loading...

Fichier texte éditable :
Fichier PDF :

Phryné (Phryne)

Phryne

 

Thy flattering picture,

[ Phryne, is like thee,

Onely on this, that

[ you both painted be.

John Donne
Phryne
Source:
Donne, John. « Epigrams. » Poems of John Donne. Vol II.
E. K. Chambers, Editor. London: Lawrence & Bullen, 1896.
Public Domain
L’original est disponible à WikiSource.

(Vice-)Phryné

ou
la Vice-Pomponnée

Ce portrait peint

[ te ressemble vraiment

Par l’épaisseur de la

[ couche de pigments.

Licence Creative Commons CC-BY-NC-SA
« Phryné » de Laurent QUIQUEREZ, Instant d’après John Donne est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les droits et les devoirs.

2012-2013 – Villeurbanne, France

Noter cette poésie : 1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (Pas encore de note)
Loading...


"Pro Touch" by Phalinn Ooi via Flickr CC-BY
CC by.eu « Pro Touch » by Phalinn Ooi via Flickr

Fichier texte éditable:
Fichier PDF:

La dame à son Dotâr

XII – The Lady to her guitar

For him who struck thy foreign string,
I ween this heart has ceased to care;
Then why dost thou such feelings bring
To my sad spirit—old Guitar?

It is as if the warm sunlight
In some deep glen should lingering stay,
When clouds of storm, or shades of night,
Have wrapt the parent orb away.

It is as if the glassy brook
Should image still its willows fair,
Though years ago the woodman’s stroke
Laid low in dust their Dryad-hair.

Even so, Guitar, thy magic tone
Hath moved the tear and waked the sigh;
Hath bid the ancient torrent moan
Although its very source is dry.

Emily Brontë
The lady to her guitar
POSTHUMOUS POEMS
Public Domain
L’original est disponible à WikiSource (work in progress).

La dame à son Dotâr

Au joueur d’un Dotâr lointain
dont j’imagine le cœur sans peine,
pourquoi évoquer des chagrins
à mon sombre esprit, Adjaleine(*) ?

C’est comme si un soleil ardent
en quelque vallée s’attardant
perçait noirs nuages en travers,
qui venaient couvrir la terre mère.

Comme si un ruisseau d’étincelles
fixaient l’image de ces saules
dont bûcherons, années dernières,
couchèrent crinières dans la poussière.

Tes sons magiques, c’est ainsi,
m’ont fait pleurante et soupirant(e)
faisant rejaillir un torrent
d’une source qui s’était tarie.

Licence Creative Commons
« La dame à son Dotâr » de Laurent QUIQUEREZ d’après Emily Brontë est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

2012-2013 – Villeurbanne, France
(*) Autre transcription phonétique de « Adjalin »

Noter cette poésie : 1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (Pas encore de note)
Loading...

"Nodira Pirmatova, chant et luth dutar" by Jean-Pierre Dalbéra via Flickr CC BY
Creative Commons CC-BY
« Nodira Pirmatova, chant et luth dutar » by Jean-Pierre Dalbéra via Flickr

Fichier texte éditable: Poesie_Bronte_LaDameASonDotar_LQ_txt.odt
Fichier PDF: Poesie_Bronte_LaDameASonDotar_LQ_Megrim.pdf

Tombé au champ de ruines (Fall of a wall)

Fall of a wall

Under an undermin’d, and

[ shot-bruis’d wall

A too-bold Captaine perish’d by

[ the fall,

Whose brave misfortune,

[ happiest men envi’d,

That had a towne for tombe, his

[ bones to hide.

John Donne
Fall of a wall
Source:
Donne, John. « Epigrams. » Poems of John Donne. Vol II.
E. K. Chambers, Editor. London: Lawrence & Bullen, 1896.
Public Domain
L’original est disponible à WikiSource.

Tombé au champ de ruines

Au pied d’un mur, par

[ le canon meurtri,

Un brave soldat pérît

[ en écrabouille.

Sa ruine fût, que

[ survivants envient,

Une ville rebâtie en

[ stèle pour sa dépouille.

Licence Creative Commons CC-BY-NC-SA
« Tombé au champ de ruines » de Laurent QUIQUEREZ, Instant d’après John Donne est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les droits et les devoirs.

2012-2013 – Villeurbanne, France

Noter cette poésie : 1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (1 vote(s), moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...


"Wall of Black Birds" by StephenMitchell via Flickr CC-BY-NC-ND
CC by-sa.eu « Wall of Black Birds » by StephenMitchell via Flickr

Fichier texte éditable: Poesie_Donne_TombeChampRuines_LQ_txt.odt
Fichier PDF: Poesie_Donne_TombeChampRuines_LQ_Megrim.pdf

présenté au Grand prix poésie RATP 2014 2014,
pour avoir des lecteurs, enfin!
… mais Caramba! Encore raté …