Si vous aimez la « poésie libre » toute en suggestion, au vocabulaire précieux et au sens mystérieux, FUYEZ ce livre : il n’est pas pour vous !!!
Si vous aimez les films d’horreur, les personnages tordus, ou si un peu de décadence ne vous effraie pas, essayez donc cette poésie…
Vous y découvrirez des « chansons » et des cauchemars, des monstres et de la tripe.
Éloignez vos enfants.
C’est une compilation de textes anglo-saxons traduits, et « remis en bon français avec des pieds, des vers et des rimes (mais sans frime) ». Une langue accessible et simple qui parle à tou-te-s.
Extrait :
Tous Malades
Cher enfant, puissent nos comptines
Te fair’ joyeus’ment rigoler.
Qu’elles te donnent bonne mine
Sans jamais te traumatiser
Ni te rendre blême ou hagard
Ni peupler tes nuits de cauch’mars.
Nous serions vraiment désolés
Si ces récits abominables
Flinguaient ton cerveau à jamais !
Vois-tu, ce ne sont que des fables…
Les sorcières, les morts-vivants,
Les clowns-tueurs et les vampires
N’existent pas, c’est évident !
Non, rien n’est vrai dans ces délires.
Cependant, avant de lire,
Un petit conseil : sois prudent !
Chez votre libraire : Tous Malades, Neil Gaiman, Stephen Jones, Ed. Bragelonne Date de ré-édition : 17/06/2015, ISBN : 9782352948643, Prix : 10 €, Nombre de pages : 144
Il est des cultures où chacun et chacune a SON poème, comme c’est le cas chez les eskimos.
Ce n’est pas forcément un beau poème, pas forcément un long poème, par forcément un poème écrit par soi-même, mais un poème écrit pour soi.
Recueillis et traduits en français par Pierre Léon, voila un ouvrage qui contient tous les aspects de la rude vie de nomade des étendues blanches.
La faim tenaille, les enfants meurent, le gibier se fait rare, la vieillesse point, l’amour agit, la folie mord, les bébé naissent, le prédateur rôde…
D’une variété folle, anciens ou modernes, beaucoup de ces textes sont très touchants.
Extrait :
Chant d’oiseau
Tu es ce chant d’oiseau
Dans le silence des roseaux
Ta voix illumine les eaux
Ta voix se fait ruisseau
Tous les roseaux se font oiseaux
Toutes les eaux sont des oiseaux
« Aime-moi loin du pays des représailles et de la répression. Loin de notre ville saturée de morts ». (vers du poète Nizar Kabbani) photo et traduction DR
Dans Alep Est dévastée de cet hiver 2016, les civils fuient la folie des hommes, loyalistes ou rebelles.
Seuls quelques mots sur les murs.
Traces d’une grande culture qui saura renaître des cendres.
Bactéries, champignons et autres micro-organismes que mon corps humain contient ;
dans mon tube digestif : plus lourd que mon cerveau !
Organe à part entière,
varie selon les individus,
fluctue dans le temps.
Naturellement sur ma peau ou dans mon tube digestif,
tâches utiles, voire essentielles à ma survie d’hôte.
«Communauté écologique complexe, activité métabolique collective et interactions avec l’hôte » qui « influe sur la physiologie normale et la susceptibilité à la maladie».
Communauté symbiote.
« Je, sommes d’Autres »
Le microbiote humain très varié ;
flore normale, essentielle pour la santé humaine,
et pathogènes opportunistes, constituent également une menace significative causant maladies ou obésité.
Chaque individu porte un microbiote différent,
dans chaque grande région du monde, les micro-organismes diffèrent aussi.
Entre 500 et 100 000 espèces de bactéries différentes vivant dans le corps humain.
Au moins dix fois plus de bactéries que de cellules humaines dans mon corps.
« On a souvent besoin de plus petit que soi »
La plupart des microbes intestinaux sont soit inoffensifs, soit bénéfiques pour l’hôte.
Me protège contre les enteropathogènes , extrait des nutriments et de l’énergie, et contribue à l’immunitaire.
Anaérobies, environnement dépourvu d’oxygène.
Capables de décomposer les sucres que moi, être humain, ne pourrais pas digérer autrement.
Synthétisent des vitamines, produisent des antigènes.
contacts répétés avec une grande diversité d’antigènes bactériens
Voyage inoubliable qui marque à jamais,
dont il ne faut regretter ni le début ni la fin ;
Espace de liberté, intime
et réciproque ;
Voyage intérieur qui n’enlève rien à l’amour du quotidien :
il le nourrit et le renforce.
Pour ses 80 ans, Mamie Gratte-Ciel s’est offert le bilan de sa vie : naissance, guerre, amant, enfants, travail, engagements, anniversaires, fêtes, veuvage, rénovations, culture, vieillesse…
Elle a rencontré ses voisins, ses ami-e-s, les visiteurs de ce quartier, les enfants qui y jouent…
Elle a couché tout ça en rimes sur le papier, et elle souhaite le partager (Licence Creative Commons CC-BY-NC-SA 4.0) ; l’offrir à ceux qui la font vivre.
Dans le cadre du « Festival des Communs », samedi 10 octobre 2015 vendredi 16 octobre 2015, Mamie Gratte-Ciel viendra se glisser en 2000 exemplaires dans les boîtes aux lettres de l’ensemble architectural des Gratte-Ciel.
Elle laissera les habitants s’approprier l’histoire de leur quartier, faire un pliage déco pour lui rendre sa forme et exercer leur talent de personnalisation.
Ainsi, dans l’ensemble architectural des Gratte-Ciel de Villeurbanne, l’avenir s’écrit et la vie s’écoule dans le partage…
Noter cette poésie : (Pas encore de note) Loading...
Vous pouvez aussi laisser un commentaire.
Avec la complicité de
Les gens inspirants du quartier : Les Petits Frères des Pauvres, Ensemble au 44, Arlette, Giselle, Caroline, tous ceux qui font vivre la place Lazare Goujon et les Gratte-Ciel, les enfants, Johnny-Michel et les autres, Vinciane Vieira, L’Où Jeu Peins (Vanessa Walter), la Cave des Gratte-Ciel, Boucherie Pinatel, CaroBidules, feu Sous l’Cerisier, les commerçants indépendants et sympas du quartier, Nicolas Vadon, La médiathèque du Rize et ses documentalistes, Archipel CDCU, Géraldine Huet (Médiathèque du Rize).