Je n’avais pas un radis (Au logis)
et prenais le métro, (Au logis)
quand je t’ai vue, fillette, (Au logis)
tu allais au musée. (Au logis)Je t’en ai détourné (Au logis)
par la promesse d’un thé (et) (Au logis)
des photos de mon Nikon, (Au logis)
je t’ai dit « viens on file ». (Au logis)En fait, tu prends un kir ; (Au logis)
tu trouves les photos « top » (Au logis)
contrairement aux macaques (Au logis)
de mon petit microcosme. (Au logis)Je ne sais quel phénomène – (Au logis)
le choix de la musique ? – (Au logis)
fait que l’amour agit (Au logis)
et que nos cœurs chavirent. (Au logis)J’avais peur que tu freines (Au logis)
l’avancée de mes pattes (Au logis)
glissées sous tes habits, (Au logis)
sur ta peau douce et mate. (Au logis)Tu me dis par litote (Au logis)
que t’apprécies la méthode : (Au logis)
tu me juges spécialiste (Au logis)
de ce genre de lexique. (Au logis)Ton dos cambré, arqué, (Au logis)
et tes fesses aussi (Au logis)
me donnent d’autres idées : (Au logis)
t’adosser au lambris… (Au logis)…
« Comme à la maison » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.
1992-2008 – Lille-Courbevoie-Villeurbanne, France
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« Leadville, Colorado » by Larry Lamsa via Flickr
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